Aux décomplexées du soutif!

À lire en entier, pour ne pas en tirer de mauvaises conclusions!

À vous Mesdames, Mesdemoiselles ( et Messieurs peut-être) qui, depuis toute petite, fabriquiez déjà un soutien-gorge avec votre débardeur. À vous, qui rêviez d’avoir de quoi remplir pour de vrai celui de la maman, rembourré de paires de chaussettes. À vous, qui mettiez les ballons de baudruches de votre anniversaire sous votre t-shirt!

À vous, qui en avez agrafé le matin, désagrafré le soir, les mains dans le dos, les yeux fermés. À vous, qui vous êtes dit, maintes fois: « et m**** j’ai mis le deuxième rang au lieu du premier…», vous qui avez enfilé des brassières de sport trop serrées à se contorsionner, vous qui avez testé le coton, l’acrylique, la dentelle, les armatures, sans armatures, fermé devant, derrière ou encore l’innovation sur le côté. À vous, qui avez resserré les bretelles qui se relâchaient, vous qui avez remonté celles qui glissaient jusqu’au coude, tiré vers le bas sur le soutif qui remontait sur les seins.

Qu’ils soient gros, petits, en poire, en pomme, en gant, en haut, en bas, fermes, tombants, marqués, cicatrisés, siliconés, tatoués; que vous soyez vergeturée, en planche à pain ou avec du monde au balcon… vous pouvez le temps de la séance rendre sa liberté à votre poitrine!

JE M’EXPLIQUE: si vous n’avez, déjà, plus l’habitude de porter de soutien-gorge, venez comme vous êtes, sans gêne. Et si vous en portez, vous avez le choix de venir avec, ou bien de l’enlever, le temps de la séance, si vous pensez être plus à l’aise sans.